QUELQUES IMAGES

      

        En janvier 1937, Margaret Bourke-White, une photographe et une photojournaliste américaine, décide d'immortaliser le contraste entre la récession économique américaine des années 30 et une publicité quelque peu mensongère. Elle marque les esprits en photographiant des afro américains faisant la queue en vue de se réapprovisionner suite à une inondation à Louisville dans le Kentucky. Derrière eux, un panneau sur lequel est présentée une famille blanche typiquement américaine dans une voiture. Est inscrit le slogan: " World's Highest Standard of Living- There's no way like the American Way" qui en français veut dire: « Le standard de vie le plus élevé au monde, rien de mieux que la façon de vivre Américaine». Slogan qui perd alors toute sa crédibilité en voyant cette photographie dans laquelle la réalité contredit la publicité.


       «American gothic» est une œuvre du peintre Grant Wood réalisée en 1930. Chaque élément qui la constitue n'a pas été choisit au hasard. Le couple fictif peint sur cette toile ne pouvait pas, d'après Grant Wood, vivre dans une autre maison que celle devant laquelle ils se trouvent. La femme semble prêter attention à quelque chose ou quelqu'un se trouvant dans une direction autre que celle du regard de son mari qui lui est tourné vers "nous". Cette femme nous paraît être frustrée aux cotés d'un mari aux traits sévères et qui en plus de ça est muni d'une fourche. Nous pouvons donc penser qu'il tient le rôle d'obstacle entre sa femme et ce qui ne se trouve peut être pas loin. Malgré ça, cette œuvre reste très ambiguë sur son sens réel.


       Edward Hopper «Nighthawks» (les oiseaux de nuit) 1942
Cette peinture d'Edward Hopper met en scène quatre personnages,la nuit, dans un petit restaurant d'Amérique connu sous le nom de «diner». L’atmosphère qui y règne semble si calme mais tellement oppressante à la fois. De grandes baies vitrées sont les seuls obstacles entre nous, à l'extérieur, et les personnages, qui eux sont complètement plongés dans cette lourde atmosphère. Nous ne pouvons donc pas entendre, nous ne faisons que regarder. Dans ce restaurant, derrière le comptoir, un serveur. Trois autres personnages sont quant à eux assis de l'autre côté du comptoir. Tous sont d'une élégance «banale» pour des américains des années 1942. Les visages des deux personnages que l'on peut voir ne laisse rien paraître. Comme s'ils étaient absents. Comme le dit si bien l'article d'artimeless: «Le personnage de dos est quand à lui inquiétant. Il est aussi expressif que les autres protagonistes, tout en étant caché. Le peintre appuie ainsi l’idée de façades absentes malgré leur présence indéniable». Nous retrouvons l'idée du paraître, le bonheur de façade. Le serveur, lui, suit les ordres qu'on lui donne. En faisant cela,Edward Hopper peint l'Amérique dans son coté obscur. D'après artimeless: «Ce «diner» semble être la boite noire du rêve Américain, empreinte de nombreux S.O.S. La guerre fait rage de l’autre côté de l’atlantique et au matin de cette nuit de silence les USA se hisseront avec grand fracas au sommet du monde».


      L'Amérique des années 30 ou même des années 50 est encore si souvent illustrée par ses petits restaurants en bord de routes appelés «diner» où l'ont s'arrête avec les voitures typiques que possèdent les américains. Encore aujourd'hui, ces voitures sont considérés comme de petites merveilles de collections pour les adeptes du rêve américain du temps d'avant.
(source inconnue)


     Un des grands stéréotype américain est montré sur cette image publicitaire. L'homme en costume élégant rentre du travail avec un cadeau pour sa femme, qui elle porte une robe et un tablier et qui cuisine. On devine qu'il se demande ce que sa femme lui a préparé à dîner. Il se trouve que le cadeau est un appareil ménager, qui est nécessaire afin que la femme prépare de bons petits plats à son mari qui est évidemment épuisé en rentrant du travail. (source inconnue)


        Ce portrait d'une famille de dessin animé appelée «American Dad» regroupe LES clichés d'une famille américaine de classe moyenne. Sans prendre en compte l'extraterrestre à droite, cette famille constituée des parents et de leur deux enfants vit dans ce qui semble être un quartier résidentiel, dans une grande maison, avec une grande allée de garage, sans oublier le fameux drapeau américain. Une famille américaine parfaite parmi tant d'autres, à première vue.

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