Parlons peu parlons bien, parlons donc de la série Desperate Housewives.
Tout d’abord, cette série provient de l’esprit d’un américain ‘’typique’’ (si l’on omet son homosexualité, sujet tabou dans certains états de son pays), Marc Cherry, fils d’une femme au foyer et d’un comptable, tout deux américains. Il fait donc transparaitre des Etats-Unis tels qu’il les connaît, ressent dans la série qu’il a produite et scénarisée, Desperate Housewives. Il rend compte de cette société américaine dans laquelle il vit à l’aide de ses quatres héroïnes, de belles femmes au foyer âgées de la trentaine environ. Elles vivent à Wisteria Lane (voir photo accompagnant le post), une banlieue chic de Fairview (située dans l’État fictif de l’Eagle State), stéréotype des quartiers résidentiels de la ‘’middle class’’ américaine.
Sur cette photo, on peut avoir un aperçu de ces quartiers, un peu tous semblables finalement, de belles grandes maisons aux couleurs pastel douces, les pelouses impeccables (fausses pelouses ?) avec quelques parterres de fleurs magnifiquement entretenues, et les fameuses barrières blanches , que l’on retrouve dans tout quartier américain qui se respecte. Cependant, selon un article provenant du site Télérama, Marc Cherry « s’est toujours défendu d’écrire une satire de la banlieue résidentielle. Il est très attaché aux valeurs qu’elle véhicule. Ce qui ne l’empêche pas de leur porter des petits coups. Dans une société qui considère la maternité comme le degré ultime d’accomplissement de la femme, montrer que ça peut rendre malheureux et fou ne dynamite pas forcément le mur mais suggère qu’il est de guingois et qu’il faut reprendre les fondations. »
Sur cette photo, on peut avoir un aperçu de ces quartiers, un peu tous semblables finalement, de belles grandes maisons aux couleurs pastel douces, les pelouses impeccables (fausses pelouses ?) avec quelques parterres de fleurs magnifiquement entretenues, et les fameuses barrières blanches , que l’on retrouve dans tout quartier américain qui se respecte. Cependant, selon un article provenant du site Télérama, Marc Cherry « s’est toujours défendu d’écrire une satire de la banlieue résidentielle. Il est très attaché aux valeurs qu’elle véhicule. Ce qui ne l’empêche pas de leur porter des petits coups. Dans une société qui considère la maternité comme le degré ultime d’accomplissement de la femme, montrer que ça peut rendre malheureux et fou ne dynamite pas forcément le mur mais suggère qu’il est de guingois et qu’il faut reprendre les fondations. »
Il utilise donc son travail pour véhiculer son message, destiné à son pays. Il ”démonte” tout en laissant le charme opérer, tout en vendant le rêve américain, à sa façon.
C’est une image commune que peut nous renvoyer l’art américain, que l’on peut retrouver dans des peintures comme American Gothic de Grant Wood, une peinture datant de 1930, une version moins moderne que Desperate Housewives. Retrouvez cette peinture, et d’autres, dans de prochains posts.