Le terme ‘American Way Of Life’ fait ses premières
apparitions au XVIIe. L’expression se rapportait alors au style de vie des
personnes habitant aux Etats-Unis. Ces personnes sont issues de la colonisation
anglaise qui a eu lieu entre 1607 et 1732 dans le but de fuir l’oppression
politique ou d’échapper aux discriminations religieuses. Une longue vague
d’émigration en découlera, une vague de 300 ans.
Les premiers textes pouvant se rattacher à l’American Way Of
Life datent de juin 1176, lorsque la Déclaration des droits de l’Etat de
Virginie sont adoptés. George Mason, délégué de la Virginie à la Convention
constitutionnelle américaine, y a écrit : « Tous les hommes sont par nature également libres et indépendants, et
ont certains droits inhérents, dont, quand ils commencent à vivre en société,
ils ne peuvent pas, par aucun contrat, être privés ou être dés-saisis de leur
postérité ; à savoir, le plaisir de la vie et de la liberté, et ils doivent
avoir les moyens d'acquérir et de posséder des propriétés, et de poursuivre et
obtenir le bonheur et la sûreté. » On y retrouve les mots « libres »,
« société », « la vie et [de] la liberté »,
« acquérir », « posséder », « propriétés » et
« bonheur », mots que les Américains ont tous à la bouche, nous
submergeant avec. On retrouve évidemment
ces mots dans la Déclaration d’indépendance des Etats-Unis, ce qui a
démocratisé leur usage. Tout américain doit avoir le droit à la vie, à la
liberté et à la recherche du bonheur , ce qui les a amené à un mode de vie
d’abondance, de tout, partout, quand on veut, et ils sont ainsi devenu LA
société de consommation à la fin de la Guerre froide.
Cependant, dans le cas européen, le début de l’émerveillement
pour cette Amérique date de la Première Guerre Mondiale. L’armée américaine
ayant aidé notre armée, les français ont commencé à être curieux de savoir ce
qu’il se cachait derrière l’Atlantique.
Lorsqu’ils sont ressortis vainqueurs de la Seconde Guerre
mondiale, les Américains ont eu le droit de négocier quelques accords, tel que
l’accord Blum-Byrnes en 1946. Cet accord
est d’autant plus intéressant pour nous puisqu’il touche au domaine
cinématographique.L’accord BLUM-BYRNES : Cet accord franco-américain vise à réduire la dette française envers les Etats-Unis de 2 milliards de dollars. Cet accord demande la fin du régime d’interdiction des films américains en France (1939) Cette négociation n’est pas la première, des règles ayant été fixées dès 1933. Elles exigeaient des français la diffusion d’un quota fixe de films américains.
L’utilisation de « American Way Of Life » s’est propagée et nous a envahi durant la Guerre froide (1947-1991), lors de leur quête à la suprématie. La propagande est utilisée des deux côtés, mais les Français ont été plus ‘touché’ par la société américaine, démocratique et capitaliste, contrairement à l’URSS communiste.
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Voyons maintenant pour une définition/conclusion de l’American
Way of Life. Tout d’abord, ce mode de vie leur est propre, il est inimité. On peut parler d’une société de consommation,
une société qui est poussée à consommer beaucoup et du peu durable. On peut
aussi parler de sa propagande artistique, que l’on retrouve à travers
énormément de films, peintures ou séries, car même Desperate Housewives, malgré
son aspect moqueur du style de vie américain, réussit à vendre du rêve
outre-Atlantique, par son style humoristique, ses personnages attachants et la
beauté omniprésente. Les américains disent être libres et avoir le droit au
bonheur, ce qui guide leur vie de la naissance à la mort.
Mais ne l’oublions pas, les Etats-Unis sont avant tout une
puissance économique importante, ce qui leur donne les moyens de s’exporter, de
payer pour des publicités partout dans le monde ou des films en tête d’affiches
partout.
Après tout, tout le monde se forge son avis à sa manière,
mais n’oublions pas que rien ni personne n’est parfait.